Mesures pour la relance économique
Nouvelle-Calédonie 2025

Face aux défis économiques actuels qui touchent de nombreuses entreprises et menacent l’emploi dans plusieurs secteurs d’activité, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie se mobilise pleinement. Pour soutenir les acteurs économiques du territoire, « urgence-eco » a été lancé, une plateforme en ligne simple et accessible qui centralise toutes les aides et mesures de soutien immédiates destinées aux entreprises.

Cette plateforme, en constante évolution, s’adaptera à la situation pour proposer de nouveaux dispositifs d’accompagnement au fil du temps, afin de répondre au mieux aux besoins des entrepreneurs.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie réaffirme son engagement total aux côtés des entreprises et des salariés. Ensemble, nous voulons préserver les emplois, soutenir l’activité économique et construire l’avenir du territoire.

Votre entreprise peut bénéficier
des mesures suivantes :

Description

Une allocation exceptionnelle de maintien dans l’emploi vise à apporter un soutien direct aux entreprises confrontées à des difficultés temporaires les contraignant à réduire l’activité des salariés. Cette mesure exceptionnelle permet aussi d’apporter une aide financière immédiate aux salariés de ces entreprises impactées.  

Le bénéfice de ce dispositif s’étend du 1er juillet 2025 au 31 décembre 2025. 

Entreprises concernées

L’allocation exceptionnelle de maintien dans l’emploi peut être sollicitée par deux catégories d’entreprises:

  • Celles  qui ont bénéficié d’un dispositif de chômage partiel durant la période allant du 1er mai 2025 au 30 juin 2025 ;
  • Celles qui font état d’une réduction ou suspension temporaire de leur activité imputable à : 
    • conjoncture économique
    • difficultés d’approvisionnement
    • intempéries de caractère exceptionnel
    • sinistre
    • une transformation, restructuration ou modernisation de l’entreprise
    • toute autre circonstance de caractère exceptionnelle
Démarches à suivre

Cette demande est obligatoirement déposée en ligne à l’adresse ici.

Infos complémentaires

IMPORTANT – En cas de demande de renouvellement pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2025, elle devra être impérativement déposée dans les 30 jours précédant la mise en suspension du contrat de travail par l’employeur. Toute demande transmise au-delà de ce délai, ne sera pas recevable.

Description

Le dispositif renforcé créé pour les exactions de mai 2024 est une mesure exceptionnelle pour apporter un soutien immédiat aux salariés des entreprises touchées.

L’allocation de chômage partiel spécifique est destinée à compenser les pertes de salaires des entreprises impactées et de favoriser le maintien des contrats de travail des salariés.

L’indemnité du chômage partiel spécifique sera de :

  • 70 % de la rémunération brute, ce résultat ne pouvant excéder la limite de 412 580 F.cfp (2,5 fois le SMG)*.
    • Exemple 1 : Pour un salarié avec une rémunération mensuelle de 236 600 F.cfp brut par mois (donc inférieure à 2,5 SMG), qui n’a pas travaillé dans le mois, l’allocation mensuelle de chômage partiel spécifique sera de 70 % de sa rémunération, soit 165 620 F.cfp* (236 600 x 70 %).
    • Exemple 2 : Pour un salarié avec une rémunération mensuelle de 600 000 F.cfp brut par mois (donc supérieure à 2,5 SMG), qui n’a pas travaillé dans le mois, l’allocation mensuelle de chômage partiel spécifique sera plafonnée à 412 580 F.cfp*
  • 100 % du salaire horaire brut pour les salariés rémunérés au salaire minimum horaire conventionnel (976,52 F.cfp / heure ou 165 032 F.cfp / mois)*.
    • Exemple : Pour un salarié avec une rémunération mensuelle de 165 032 F.cfp brut par mois (donc égale au SMG), qui n’a pas travaillé dans le mois, l’allocation mensuelle de chômage partiel spécifique sera identique au salaire mensuel brut, soit 165 032 F.cfp*
  • 100 % du salaire pour les personnes en contrat unique d’alternance*.

*Allocation à laquelle il faudra déduire la CCS de 1,3%.

L’allocation de chômage partiel spécifique est attribuée par période de 3 mois renouvelable dans la limite des crédits disponibles jusqu’au 31 décembre 2024.

Entreprises concernées

Les entreprises contraintes de cesser temporairement ou partiellement leur activité qui souhaitent maintenir les contrats de leurs salariés en vue d’une reprise.

Les entreprises contraintes de cesser totalement et définitivement leur activité, pour les salariés dont le contrat de travail est maintenu jusqu’au 31 décembre 2024 pour compenser la perte de leurs revenus et faire face à leurs besoins essentiels pendant qu’ils recherchent un nouvel emploi.

Démarches à suivre

En tant qu’employeur:

1/ Vous devez solliciter auprès de la DTEFP (Direction du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) l’admission au chômage partiel spécifique exactions en cliquant ici. Après étude de votre demande, la DTEFP publiera un arrêté admettant vos salariés au chômage partiel spécifique. Cet arrêté vous sera notifié.

2/ Vous avancez à vos salariés le montant de l’indemnité puis vous adressez à la CAFAT votre demande de remboursement (Annexe 1) à l’adresse mail : chomage-exactions@cafat.nc

OU

3/ Si vous n’êtes pas en capacité d’avancer à vos salariés le montant de l’indemnité, la CAFAT peut effectuer une avance de celle-ci, correspondant à 70 % du montant prévisionnel de l’indemnité. Pour cela, vous devez faire une demande d’avance motivée et circonstanciée, en remplissant ce formulaire (Annexe 2) et en l’envoyant à l’adresse mail : chomage-exactions@cafat.nc

4/ Une fois que vous avez perçu l’avance de la CAFAT et payé vos salariés, vous devez nous fournir un état de remboursement (Annexe 3).

Attention, ces demandes d’avance ne peuvent pas être utilisées pour les mois écoulés, seulement pour les mois à venir.

Les salariés n’ont aucune démarche à faire.

Infos complémentaires

Des informations complémentaires sont disponibles :

Découvrez la liste des entreprises bénéficiant du chômage partiel spécifique aux exactions ici.

Description

Le renforcement du dispositif de chômage de droit commun a été créé pour apporter une réponse et un soutien aux salariés dont le contrat de travail a été rompu du fait des exactions de mai 2024 (rupture définitive du contrat de travail suite à la destruction totale de l’entreprise en raison par exemple d’un incendie sans possibilité de reprise de l’activité).

Le chômage total spécifique offre un filet de sécurité renforcé mais dégressif :

  • Les 3 premiers mois : 70 % de la rémunération brute, ce résultat ne pouvant excéder la limite de 412 580 F.cfp (2,5 fois le SMG)*, ou 100 % de la rémunération brute pour les rémunérations à hauteur du SMG*:
    • Exemple 1 : Pour un salarié avec une rémunération mensuelle de 236 600 F.cfp brut par mois (donc inférieure à 2,5 SMG), l’allocation mensuelle de chômage total spécifique sera de 70 % de sa rémunération, soit 165 620 F.cfp* (236 600 x 70 %).
    • Exemple 2 : Pour un salarié avec une rémunération mensuelle de 600 000 F.cfp brut par mois (donc supérieure à 2,5 SMG), l’allocation mensuelle de chômage total spécifique sera plafonnée à 412 580 F.cfp*
    • Exemple 3 : Pour un salarié avec une rémunération mensuelle de 165 032 F.cfp brut par mois (donc égale au SMG), l’allocation mensuelle de chômage total spécifique sera identique au salaire mensuel brut, soit 165 032 F.cfp*
  • 3 mois suivants : 100 % du montant du SMG mensuel (165 032 F.cfp)*.
  • 3 mois suivants : 75 % du montant du SMG mensuel (123 774 F.cfp)*. 

*Allocation à laquelle il faudra déduire la CCS de 1,3%.

L’allocation de chômage total spécifique est attribuée pour une durée maximum de 9 mois jusqu’au 31 décembre 2025.

Entreprises concernées

Lorsque le contrat de travail est rompu à l’initiative de l’employeur pour force majeure du fait des événements débutés en mai 2024, le salarié licencié bénéficie d’une allocation de chômage total spécifique pour encourager le retour à l’emploi.

Les indemnités sont versées aux salariés par la CAFAT.

Démarches à suivre

Cas 1: Votre entreprise FIGURE dans la liste fixée par le Gouvernement (arrêté n°2024-1225/GNC du 19/06/2024)

Dans cette situation, les salariés faisant partie de l’effectif de l’entreprise à la date du 13/05/2024 et qui auront fait l’objet, à cette date ou ultérieurement, d’une déclaration de rupture de contrat de travail, bénéficieront automatiquement d’une indemnisation au chômage total spécifique exactions.

En tant qu’employeur, si vous ne l’avez pas fait, pensez à effectuer les déclarations de rupture de contrat de travail. Pour cela, rendez-vous dans votre espace Professionnels sur www.cafat.nc ou remplissez ce formulaire. A défaut, les salariés concernés ne pourront pas être indemnisés.

Si ces démarches ont déjà été accomplies, aucune autre formalité n’est attendue de votre part.

Les salariés n’ont aucune démarche à effectuer.

Cas 2: Votre entreprise NE FIGURE PAS dans la liste fixée par le Gouvernement (arrêté n°2024-1225/GNC du 19/06/2024)

En tant qu’employeur, vous devez faire valoir votre éligibilité au dispositif de chômage total spécifique auprès de la DTEFP par mail à l’adresse dtefp.demande-informations@gouv.nc

En cas d’accord, la DTEFP publiera un nouvel arrêté incluant votre entreprise.

Vos salariés faisant partie de l’effectif de votre entreprise à la date du 13/05/2024 et qui auront fait l’objet, à cette date ou ultérieurement, d’une déclaration de rupture de contrat de travail, bénéficieront automatiquement d’une indemnisation au chômage total spécifique exactions.

En tant que salarié, pour bénéficier de l’allocation de chômage total spécifique, vous avez la possibilité de :

  • demander l’inscription de votre entreprise sur la liste des entreprises éligibles au bénéfice de l’allocation de chômage total spécifique, en remplissant le formulaire de la DTEFP ; ou
  • justifier auprès de la CAFAT que votre contrat de travail a été rompu pour force majeure du fait des exactions débutées en mai 2024.
Infos complémentaires

Découvrez la liste des entreprises bénéficiant du chômage total spécifique aux exactions ici.

Description

Les échéances de paiement de vos différents impôts et taxes (notamment acompte à l’IS ou IRPP) peuvent être reportées si vous êtes confrontés à des difficultés de paiement liées à la crise générée par les exactions de mai 2024 en Nouvelle Calédonie.

Vous avez la possibilité de mettre en place un plan de règlement ou de demander le report de vos échéances, sans pénalité, pour le paiement.

Les demandes sont étudiées au cas par cas, avec bienveillance.

Démarches à suivre

Vous pouvez solliciter la Direction des Services Fiscaux pour un examen individualisé en tenant compte de votre situation au regard du respect de vos obligations fiscales antérieures et de vos difficultés financières.

 Dans votre mail, indiquez les informations suivantes :

  • Nom et prénom ou RIDET/ raison sociale ;
  • Numéro d’identifiant fiscal (7 chiffres) ;
  • Présentation de la situation et précision de l’étalement ou du report des échéances souhaitées.

Vous pouvez remplir le formulaire en ligne disponible sur le site de la DSF.

Numéros utiles

Vous pouvez vous rapprocher de la recette des services fiscaux, au 25-75-25 (du lundi au vendredi de 7h30 à 15h) ou dsf.recette@gouv.nc

Description

Les assurances ont mis en place plusieurs mesures d’accompagnement des entreprises pour la relance:

Des adaptations pour la reconstruction

Face aux enjeux spécifiques du territoire et pour soutenir la reprise économique, des ajustements significatifs ont été obtenus des assureurs en concertation avec le gouvernement dont la prolongation du délai de reconstruction. Ainsi, le délai contractuel pour bénéficier de la garantie « valeur à neuf » a été porté de 2 à 3 ans, afin de tenir compte des contraintes locales de reconstruction.

Entreprises concernées

Il importe de se référer aux stipulations de chaque police. 

Pour une meilleure lecture de votre police d’assurance, la notion de valeur à neuf, pour les bâtiments, est souvent définie de la manière suivante : « valeur de reconstruction au prix du neuf au jour du sinistre, sans pouvoir dépasser la valeur d’usage majorée d’un quart de la valeur de reconstitution ».

Démarches à suivre

Il est recommandé à chaque assuré de contacter au plus vite son assureur pour vérifier les garanties de son contrat et rappelle qu’une déclaration de sinistre peut se faire par tout moyen, qu’il s’agisse d’un courrier postal, du téléphone, d’un SMS ou par courriel aux adresses suivantes :

Une garantie de pertes d’exploitation

Il a été acté que cette garantie pourra être activée au moment de la reprise effective de l’activité, même si celle-ci intervient au-delà de la période d’indemnisation prévue au contrat. Cet assouplissement vise à sécuriser la relance des entreprises, notamment pour celles dont les travaux prendront du temps.

Entreprises concernées

La garantie perte d’exploitation s’applique aux entreprises ayant souscrit dans son contrat d’assurance multirisque professionnelle ou spécifique.

Elle est conditionnée à une reprise d’activité au cours de la période de garantie, peu importe le chiffre d’affaires de reprise.

Démarches à suivre
  1. Informer son assureur sans tarder
  • Rédiger un courrier formel et un e-mail dès que le sinistre survient
  • Demander la liste des pièces justificatives à fournir et les transmettre rapidement
  • Relancer régulièrement pour suivre l’évolution du dossier
  1. Préparer un plan de continuation d’activité
  • Définir une stratégie réaliste et long terme pour la reprise
  • Présenter des éléments concrets (étude de marché, nouveaux locaux, investissements prévus)
  • L’assureur doit être convaincu de la fiabilité du plan pour débloquer l’indemnité
  1. Choisir une durée de garantie adaptée
  • La durée doit être réaliste et en lien avec le temps de reprise de l’activité
  1. Ne pas activer la garantie sans véritable reprise

Les assureurs exercent une forte vigilance sur ce point

En cas de contrôle, une fraude entraînerait un remboursement total des indemnités perçues.

Description

La médiation du crédit est un dispositif national mis en place pour accompagner les entreprises confrontées à des difficultés de financement. Le dispositif est aménagé et simplifié pour faire face à la crise en Nouvelle Calédonie. Il a deux objectifs prioritaires: 

  • Ne laisser aucune entreprise seule face à ses problèmes de financement ou d’assurance-crédit 
  • Remonter aux autorités compétentes les difficultés rencontrées par les entreprises sur le terrain

La méthodologie de la médiation de crédit est la suivante:

  • Examiner de près la situation de chaque entreprise 
  • Réunir les partenaires financiers de l’entreprise 
  • Rapprocher les positions divergentes à partir d’une expertise technique des dossiers 
  • Proposer des solutions concertées et adaptées
Entreprises concernées

La médiation du crédit s’adresse à des entreprises de toute taille et de tout secteur d’activité qui sont confrontées à des refus de financement liés à leur activité professionnelle, à la résiliation de leurs concours bancaires existants ou qui rencontrent des difficultés avec l’assurance-crédit.

Démarches à suivre
Infos complémentaires

Voir plus d’informations sur les critères d’éligibilité et des démarches en cliquant ici .

Description

Les émeutes survenues à partir du 14 mai 2024 ont occasionné des dégâts majeurs en Nouvelle-Calédonie et contraint de nombreuses entreprises à interrompre leur activité.
Le 05 juin 2024, la direction générale des finances publiques a confirmé un certain nombre de mesures exceptionnelles pour les investissements productifs qui étaient toujours sous engagement d’exploitation lorsqu’ils ont été endommagés ou détruits.
Ces mesures sont :

  • La non-remise en cause de de l’avantage fiscal en cas de dommages causés aux investissements qui rendent impossible la poursuite de l’exploitation ;
  • Un traitement adapté des indemnités d’assurance reçues par les exploitants pour le calcul de l’aide fiscale appliquée au titre des investissements de remplacement ;
  • Un traitement accéléré des dossiers en cours ou à venir afin d’accompagner au mieux la remise en état du tissu économique.
Entreprises concernées

Les entreprises qui ont fait appel à un investissement financé par l’aide fiscale outre-mer et qui sont toujours sous engagement d’exploitation alors qu’elles ont été endommagées  ou détruites.

Démarches à suivre
  • Les entreprises concernées sont invitées à prendre contact avec le cabinet de défiscalisation chargé de leur dossier.
Infos complémentaires

Voir plus d’informations sur les mesures en faveur des investissements financés par l’aide fiscale outre-mer en cliquant ici .

Description

Les chambres consulaires seront votre interlocuteur de premier niveau pour vous renseigner sur les mesures mises en œuvre à votre profit. Elles sont également disponibles pour vous aider, si vous en éprouvez le besoin, dans l’accomplissement des démarches administratives requises pour en bénéficier.

Entreprises concernées

Toute les entreprises

Démarches à suivre
  • Contacter les chambres consulaires aux adresses mails suivantes :

LES CONTACTS CCI
Mail : caprelance@cci.nc
Numéro vert (gratuit) : 050303, tapez 1

LES CONTACTS CMA
Mail : assistance@cma.nc
Numéro vert (gratuit): 050303, tapez 2

LES CONTACTS CAP-NC
Mail : reagir@cap-nc.nc
Numéro : 243166


Infos complémentaires

Retrouvez le guide sur les mesures de soutien aux entreprises mis en place par la CCI-NC. Ce guide est mis à jour régulièrement.

Description

Circuitpro est une plateforme d’échanges collaborative d’annonces professionnelles qui permet de vous mettre en relation avec des entreprises ou associations de Nouvelle-Calédonie, qui proposent ou recherchent des ressources matérielles ou immatérielles.

Cette plateforme est gratuite, et permet de déposer des annonces pour :

  • Donner, vendre ou acheter à un prix adapté du matériel non utilisé, en état de marche, ou réparable
  • Réutiliser ou réemployer des produits ou matières d’occasion avant qu’ils ne deviennent des déchets: palettes, chutes de production, contenants
  • Partager des ressources partiellement exploitées: local, machines, parking, transport, personnel, compétences.

Circuitpro n’est pas un site business ; les annonces publiées n’ont pas pour vocation de vendre les produits ou services liés à l’activité principale de l’entreprise.

Entreprises concernées

Mise en relation essentiellement des entreprises, mais également des associations de l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.

Démarches à suivre

Publier une annonce?

  • Décrivez votre offre ou recherche en publiant une annonce sur Circuit Pro NC à l’aide du formulaire en cliquant ici.
  • Définissez votre annonce : descriptif, quantité, nature de l’offre et conditions de mise à disposition (don, vente à prix adapté, …), caractéristiques techniques, état (neuf, occasion), lieu (Nouméa, îles, ou autre), photo.
  • Les annonces sont publiées sous 48 heures, accessibles par toutes les entreprises, pour permettre de trouver des solutions locales et bénéficier d’une visibilité maximale en Nouvelle-Calédonie.

Une annonce vous intéresse ?

  • Les annonces peuvent être consultées par mots clés grâce à l’utilisation de la barre de recherche.
  • Cliquez sur le bouton «Ca m’intéresse », vos coordonnées sont envoyées automatiquement à l’entreprise concernée qui prendra contact avec vous.
  • Les échanges et contractualisations se font directement entre entreprises.
Infos complémentaires

Description

Pour soutenir la reconstruction et la relance des entreprises calédoniennes, la Loi du pays n°2025-2 du 20 janvier 2025 a mis en place un dispositif fiscal exceptionnel permettant l’exonération des indemnités d’assurance perçues. Ce dispositif vise à alléger immédiatement la charge fiscale des entreprises sinistrées, à condition qu’elles s’engagent à réinvestir ou à consolider leur trésorerie dans la durée.

Entreprises concernées

Les entreprises (personnes physiques et morales) résidentes fiscales en Nouvelle-Calédonie, assujetties à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu relevant d’un régime réel, et ayant perçu des indemnités d’assurance en raison des dégâts subis lors des émeutes débutées le 13 mai 2024.

  • Indémnités concernées:
    • Indemnités pour pertes d’exploitation, pertes de stock ou charges d’exploitation
    • Indemnités pour perte d’actifs immobilisés, à hauteur de la plus-value réalisée

  • Conditions à respecter:
    • Le montant de l’indemnité exonérée doit être affecté à une réserve facultative non distribuable lors de la clôture des comptes et doivent y être maintenus pendant dix ans au moins
    • Ou, l’indemnité (ou la plus-value générée) doit être utilisée dans les trois années suivant sa perception pour l’acquisition, en Nouvelle-Calédonie, d’un bien amortissable équivalent et nécessaire à l’activité de l’entreprise
    • Les biens amortissables acquis grâce au réinvestissement doivent être conservés pendant une durée de cinq ans

En cas de non-respect des conditions de maintien en réserve ou de réinvestissement, la fraction de l’indemnité initialement exonérée sera réintégrée au résultat imposable de l’exercice concerné, et des intérêts de retard seront appliqués.

Démarches à suivre

L’entreprise doit tenir à disposition de l’administration fiscale tous les éléments permettant de justifier son droit à l’application de ce dispositif fiscal.

Infos complémentaires

Pour plus de précisions, vous pouvez :

Description

Il résulte de la loi du pays n° 2025-2 du 20 janvier 2025 portant diverses mesures de soutien que sont exonérées d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu et de toutes les contributions et cotisations sociales d’origine légale ou conventionnelle les aides financières versées par l’Etat et les collectivités territoriales aux entreprises impactées par les événements de mai 2024.

Entreprises concernées

Il s’agit des entreprises qui ont perçues notamment des aides versées via le fonds de solidarité nationale et la commission consultative d’évaluation des demandes de soutien financier ainsi que les dispositifs mis en œuvre par les provinces. Mais aucune liste exhaustive n’est arrêtée.

Démarches à suivre
  • Pour s’assurer que l’aide perçue est éligible à l’exonération fiscale, il est recommandé de s’adresser à la direction des services fiscaux par téléphone au 25.76.40 ou par mail à l’adresse : dsf@gouv.nc
  • Pour s’assurer que l’aide perçue est éligible à l’exonération sociale, il convient de s’adresser à la CAFAT.

Description

Concernant les entreprises ayant subies des dégâts matériels occasionnés par les émeutes, lorsque les dépenses de remise en état ne sont pas indemnisées par les assureurs et entraînent une augmentation de l’actif net, pratiquer un amortissement exceptionnel sur 12 mois à compter de l’inscription à l’actif des biens amortissables en cause.

Les entreprises peuvent pratiquer un amortissement accéléré sur 36 mois des coûts de remise en état, à compter de l’inscription à l’actif des biens amortissables en cause, à condition que ces coûts de remise en état représentent au moins 70 % du montant de l’indemnisation.

Entreprises concernées

Concernant les entreprises ayant subies des dégâts matériels occasionnés par les émeutes.

Conditions:

  • Les biens concernés auront dû être acquis à compter du mois de juin 2024
  • Les biens concernés doivent venir en remplacement d’un bien ayant fait l’objet de dégâts les rendant inutilisables
  • Leur mise en chantier (c’est-à-dire comptablement la constatation en immobilisation en cours) doit être constatée au plus tard le 31 décembre 2027
Démarches à suivre

L’entreprise joint à la déclaration de résultats de l’exercice au titre duquel l’amortissement est pratiqué, les documents justifiant le calcul de cet amortissement.

Infos complémentaires

Pour plus de précisions, vous pouvez :

Description

La dépréciation non irréversible des fonds commerciaux causée par les événements de mai 2024 peut donner lieu à la constitution d’une provision, possible jusqu’aux exercices clos au plus tard le 31 décembre 2025.

Entreprises concernées

Toutes les entreprises

Démarches à suivre

Pour bénéficier de cette mesure fiscale, l’entreprise doit s’assurer que les conditions suivantes sont remplies :

  • La dépréciation du fonds commercial doit être la conséquence des effets des émeutes qui ont débuté en mai 2024 et être considérée comme non irréversible ;
  • Le fonds commercial doit avoir fait l’objet d’une acquisition, sauf si cette acquisition a eu lieu entre parties liées au sens du droit commercial.

L’entreprise doit quantifier et constituer cette provision dans sa comptabilité, en respectant les conditions générales de l’article 27 du code des impôts, et ce, pour un exercice fiscal clôturant au plus tard le 31 décembre 2025. Puis, l’entreprise inscrit cette provision dans sa déclaration de résultats en fournissant à l’administration fiscale les informations qui lui permettront de vérifier de la réalité et du montant de la dépréciation.

Infos complémentaires

Pour plus de détails sur les informations à fournir à l’appui de la déclaration de résultats prévoyant l’inscription de la provision:

  • Contacter la direction des services fiscaux par téléphone au 25.76.40 ou par mail à l’adresse : dsf@gouv.nc

Description

Les caractéristiques du régime particulier pour l’imposition des plus-values varie selon les 2 cas d’usages suivants:

Imposition des plus-values nettes à court-terme

Depuis la loi du pays n° 2025-2 portant diverses mesures de soutien, il est admis que la plus-value nette à court terme afférente à des biens amortissables, réalisée à la suite de la perception d’indemnités d’assurances ou de l’expropriation d’immeubles figurant à l’actif, peut être répartie, par fractions égales, sur plusieurs exercices à compter de celui suivant la réalisation de la plus-value.

La durée d’étalement est égale à la durée moyenne d’amortissement déjà pratiquée sur les biens détruits ou expropriés, pondérée en fonction du prix d’acquisition des biens.

Entreprises concernées

Démarches à suivre

L’entreprise joint à la déclaration de résultats de l’exercice au titre duquel la plus-value nette à court terme est pratiquée, les documents justifiant le calcul du montant de la plus-value nette à court terme et de la durée d’étalement.

Imposition des plus-values nettes à long-terme

Depuis la loi du pays n° 2025-2 portant diverses mesures de soutien, il est admis que la plus-value nette à long terme réalisée à la suite de la perception d’indemnités d’assurances ou de l’expropriation d’immeubles figurant à l’actif est différée de 2 ans.

Le point de départ de ce délai coïncide avec la date de réalisation de la plus-value nette à long-terme dont l’imposition est différée. Il s’agit donc de la date à laquelle l’indemnité allouée par la compagnie d’assurances est certaine dans son principe et son montant ou de la date du jugement qui a fixé l’indemnité d’expropriation.

En revanche, en cas de cessation d’activité, l’imposition de la plus-value dont il s’agit doit être immédiatement établie.

Entreprises concernées

Sont concernées par cette mesure l’ensemble des entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), quelle que soit leur forme juridique (entreprise individuelle, société de personnes, société de capitaux, etc.), dès lors qu’elles réalisent des plus-values nettes à long terme à la suite :

  • de la perception d’indemnités d’assurance versées en réparation de dommages affectant des immeubles inscrits à l’actif immobilisé ;
  • ou de l’expropriation d’immeubles inscrits à l’actif de l’entreprise.

La mesure s’applique aussi bien aux entreprises en activité qu’à celles procédant à une restructuration ou cession partielle d’actifs, sous réserve qu’il n’y ait pas cessation totale d’activité (dans ce cas, l’imposition de la plus-value redevient immédiate).

Démarches à suivre

L’entreprise joint à la déclaration de résultats de l’exercice au titre duquel la plus-value nette à long terme est pratiquée, les documents justifiant le calcul de cette plus-value. 

Infos complémentaires

Pour plus de précisions, vous pouvez :

Description

Afin de soutenir le secteur du BTP,  le  plafond des travaux déductibles à l’impôt sur le revenu passe à 15 millions de FCFP répartis sur trois années fiscales : 2025, 2026 et 2027.

Le montant déductible est celui des travaux réalisés et payés dans l’année considérée.

La répartition de l’enveloppe globale de 15 millions peut se faire librement sur les factures de travaux réalisés et payés sur chacune des trois années concernées par cette disposition.

Exemples

  • 7 millions de travaux réalisés et payés en 2025 donneront droit à une déduction à hauteur de 7 millions sur les revenus 2025,
  • 5 millions de travaux réalisés et payés en 2026 donneront droit à une déduction à hauteur de 5 millions sur les revenus 2026,
  • et 3 millions de travaux réalisés et payés en 2027 donneront droit à une déduction à hauteur de 3 millions sur les revenus 2027.

NB – Si le montant des travaux réalisés et payés en 2025 atteint le montant de 15 millions alors cela donnera droit à une déduction à hauteur de 15 millions sur les revenus 2025. Dans ce cas, le contribuable aura épuisé l’enveloppe globale de 15 millions pour des travaux sur l’année 2025, et ne pourra plus rien déduire sur les revenus 2026 et 2027.

Dès la déclaration des revenus 2025, une nouvelle liste de travaux déductibles élargie est applicable. Tous les gros travaux sont admis, sauf l’entretien courant, les petites réparations, l’ameublement ou encore l’installation des cuisines ou salles de bain importées.

Entreprises concernées

La mesure s’adresse en premier lieu aux contribuables personnes physiques soumis à l’impôt sur le revenu (IRPP), qui bénéficient de la déduction fiscale lorsqu’ils font réaliser des travaux éligibles. 

Ce soutien fiscal incite ces particuliers à engager davantage de chantiers, ce qui se traduit par une augmentation potentielle de l’activité économique pour les entreprises du BTP.

Ainsi, les entreprises du secteur profitent indirectement de cette disposition par l’accroissement de la demande de travaux.

Sont éligibles à ce dispositif l’ensemble des entreprises exerçant une activité relevant du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), quelles que soient leur forme juridique (entreprise individuelle, société, groupement, etc.) et leur taille (TPE, PME, grandes entreprises), dès lors qu’elles réalisent des travaux éligibles et que ces travaux sont effectués et payés sur les exercices fiscaux 2025, 2026 ou 2027.

Démarches à suivre

Les factures des travaux doivent être fournies à l’appui des déclarations de revenus ou sur demande de l’administration si la déclaration est souscrite en ligne.

Infos complémentaires

Pour plus de précisions, vous pouvez :

Description

Le dispositif de défiscalisation locale est mis en place, pour:

  • Encourager le développement économique de la Nouvelle Calédonie, notamment à travers le soutien à des projets structurants dans des secteurs générateurs de valeurs ajoutés.
  • Faciliter le financement de ces projets, sans recours à un emprunt bancaire classique lors de la phase de réalisation mais en mobilisant des investisseurs fiscaux locaux à travers un mécanisme de rétrocession de crédit d’impôt.

A ce titre, du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027, toutes les sociétés soumises à un taux d’IS de 30 % ou 35 % peuvent dans ce cadre, effacer jusqu’à 70 % de leurs impôt dû par le bénéfice d’un crédit d’impôt d’aide aux investissements, prévus par les articles Lp. 45 ter 1, Lp. 45 ter 2 et Lp. 45 ter 3 à 6 du code des impôts.

Entreprises concernées
  • Pour les porteurs de projets, toutes les sociétés concernées par les secteurs éligibles mentionnés à l’art Lp 45 ter 1 du CINC.
  • Pour les investisseurs fiscaux, les sociétés soumises à l’IS 30 % et 35 % (jusqu’au 31-12-2027 pour ces dernières).
Démarches à suivre

Pour bénéficier du dispositif de défiscalisation locale, la démarche à suivre est la suivante :

  1. Constitution d’un dossier de demande d’agrément auprès de la Direction des services fiscaux (DSF), comprenant notamment :
    • une présentation détaillée du projet d’investissement (nature, localisation, calendrier, objectifs économiques) ;
    • les pièces justificatives relatives à l’entreprise (statuts, extrait K-bis ou équivalent, derniers états financiers, etc.) ;
    • un plan de financement prévisionnel et les éléments permettant d’apprécier l’éligibilité du projet ;
    • toute autre pièce demandée par l’administration pour l’instruction du dossier.
  2. Dépôt du dossier :
    • Le dossier complet doit être déposé avant la réalisation de l’investissement auprès de la DSF, par voie postale ou par dépôt physique au guichet.
    • Un accusé de réception est délivré à l’entreprise à la suite du dépôt.
  3. Instruction et décision d’agrément :
    • La DSF instruit la demande et notifie à l’entreprise la décision d’agrément, qui précise les conditions d’éligibilité et les obligations à respecter.
Infos complémentaires

Pour plus de précisions, vous pouvez :

Liste des contacts utiles

Info Haussariat

N° vert accompagnement des entreprises

APESA

Aide Psychologique aux entrepreneurs en souffrance

Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI)

Chambre des Métiers et de l’Artisanat

Dispositif REBOND

Chambre d’Agriculture et de la Pêche

Dispositif REAGIR

CAFAT

Services aux entreprises

Direction des Services Fiscaux (DSF)

Banque de Nouvelle-Calédonie (BNC)

Société Générale (SGNC)

Banque Calédonienne d’Investissement (BCI)

Centre relation client
(ou contacter son conseiller)
36 67 77

bci-direct@bci.nc

BNP Paribas (BNPP)